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Fleur de sel
chroniques 2019-2020

Cette page regroupe mes chroniques dans l'émission Fleur de Sel, diffusées sur Radio Fidélité. D'autres auteurs ont également produit des chroniques, qui ne sont pas reprises sur cette page. Pour plus d'informations, https://www.radiofidelite.com/societe/fleur-de-sel/

 

Treize chroniques pour parcourir, de manière absolument pas exhaustive, certains des enjeux les plus marquants de notre société actuelle.

Chaque chronique vient pointer une « bizarrerie habituelle » de notre société : quelque chose qui a des effets désastreux, mais que nos yeux, assoupis par l’habitude, peinent à voir. 

L’idée est donc la suivante : pointer la « bizarrerie habituelle », puis comprendre ses mécanismes sous-jacents, et, remontant aux causes des causes, proposer une autre structure, une autre façon de faire, de voir, de penser.

Cliquez sur les boutons pour lire (et télécharger) les émissions.

Les deux premières émissions sonnent un peu comme une introduction à l’année.

Elles détaillent justement ce processus de non-résignation devant une situation qui semble inévitable et de recherche,

en profondeur, d’une alternative salvatrice.

Il n’y a pas d’alternative – du mieux local pour du pire global

A l’image de l’âne qui marche inlassablement vers la carotte qui pend devant lui, notre société s’entête souvent dans des solutions en trompe-l’œil, qui semblent efficaces ponctuellement, mais qui amènent en réalité toujours plus loin dans l'impasse. L'environnement, et tant d'autres domaines, en font les frais. Tout cela est-il vraiment sans alternative ?

Est-on condamné à ces solutions qui n’en sont pas ? Comment pourrait-on en entrevoir d’autres ?

Il n’y a pas d’alternative – aller à la racine

A l’image des médecins qui pratiquent saignées sur saignées, jusqu’à la mort du patient, les décisions politiques tendent souvent à atténuer les symptômes plutôt que de reconnaître que le meilleur allié d’une société vertueuse est la qualité de son « terrain », de son substrat social. Puisque ces traitements symptomatiques montrent de plus en plus leurs limites et leurs contradictions, le moment semble venu d’une conversion des imaginaires !

L’introduction à l’année se termine ici. Désormais, sur chacun des thèmes des chroniques à venir, l’idée sera de creuser autour du problème mis à jour, jusqu’à trouver une voie alternative qui ne produirait pas les mêmes effets. Certaines méditations peuvent aider à désamorcer les protections inconscientes qui se mettent automatiquement en place. Car au fond du fond, on le comprend bien : les enjeux actuels sont tels qu’on ne peut pas faire l’économie d’une introspection radicale !

Au premier de ces thèmes ! Il s’avance tout tremblant… c’est la productivité économique ! Déjà abordée dans certains apports des années passées et méditations.

Une productivité... destructive ?

A l’image d'un chariot qui n'avance pas si l'on le tire perpendiculairement aux rails, notre société valorise la croissance de l'activité (la force de traction), mais se désintéresse du sens de cette activité (l'axe de la traction) ; comme si elle allait de soi, comme si naturellement, toute activité se légitimait d'elle-même. Cette négligence est une des causes de l'état actuel de la création. La nécessité est grande d'inclure, comme composante de l'activité elle-même, la réflexion sur son sens !

La transition vers l’émission suivante est facile : si jauger les bienfaits de l’activité humaine uniquement à l’aune de son volume n’est pas satisfaisant, et que l’on ressent le besoin de jauger aussi le sens de cette activité, on arrive naturellement à la question des instruments de mesure. Il faudrait une autre jauge ?

Des indicateurs de richesse désaxés

A l’image d'un enfant que l'on féliciterait s'il renversait son bol de céréales, les règles du jeu de notre société valorisent l'activité économique, et elle seule, qu'elle soit bonne ou mauvaise. A cause de cela, dans nos vies, il est difficile d'avoir un travail à la fois rémunérateur et porteur de sens. Quel renoncement ! Puisque les indicateurs sont la boussole qui oriente toutes les politiques, il est temps de changer d'indicateurs !

Renoncer au PIB, cet indicateur qu’il est si jouissif de voir croître, voilà bien un problème pour la nature humaine. Car oui, nous, comme l’ensemble du vivant, avons au fond de nous, une aspiration à la croissance. Vers où pourrait-on croître alors ? La prochaine émission procédera par élimination, et l’émission suivante fera la proposition d’un lieu de croissance infinie vertueuse.

Où croître ? La taille et la croissance

A l’image de l'homme ou du chat qui existent dans une taille donnée, et qu'on ne trouve pas, dans la nature, dix fois plus grands ou dix fois plus petits, les sociétés humaines et leur économie ont aussi leur taille et leur croissance propre. La démocratie se vit à petite échelle, et la croissance économique doit suivre celle de la nature, qui est logarithmique plutôt qu'exponentielle.

Comme annoncé plus haut, après avoir rejeté certains domaines dans l’émission passée, l’émission à venir propose un domaine pour lequel la croissance a des effets toujours positifs, et qui ne présente pas de limite maximale.

Où croître ? La loi et l'amour

A l’image d'une crête montagneuse ciselée, notre système législatif complexifie toujours davantage la ligne entre le versant des interdits et celui des autorisés. Mais ce n'est pas une fatalité, une croissance en amour et en conscience permettrait d'inverser cette tendance. Et, cerise sur le gâteau : ce lieu de croissance étant immatériel, notre désir de croissance infini peut l'investir sainement !

L’émission précédente a fait le lien entre amour (conscience) et liberté. Cela nous amène à l’observation intéressante présentée dans l’émission qui suit. Une sorte de zoom, dans ce large sujet, sur un phénomène culturel bien singulier.

La loi... tout est lié !

A l’image d'un mauvais conte initiatique africain, dans lequel le jeune homme se verrait enseigner des sagesses contradictoires, des groupes sociaux s'opposent diamétralement sur les lieux de liberté et les lieux réglementés : économie, morale individuelle, … Il est temps que ces groupes s'enrichissent mutuellement plutôt que de s'opposer stérilement ; puisque... tout est lié !

Après avoir pointé du doigt la croissance économique, l’avoir encadrée, l’avoir reléguée à un rôle secondaire puis l’avoir remplacée par une croissance humaine et spirituelle, il nous faut rechercher des moyens concrets de progresser sur ce nouveau chemin, dans un monde très orienté, pour le moment, vers l’archaïque croissance économique.

Cela va être l’objet de la prochaine émission.

Du temps pour la conscience

A l’image de notre goût pour le sucré qui, même s'il nous a permis de nous nourrir efficacement dans une nature hostile, produit désormais de l'obésité, notre soif de procréation et d'accumulation jouent désormais contre l'objectif qu'elle prétend viser. Si cette « programmation » n'est pas facile à modifier, nous pouvons néanmoins jouer sur les représentations sociales et les organisations collectives, pour vivre pleinement notre vocation d'être humain et croître en conscience.

Dans l’émission précédente, il ressort l’idée d’un passage d’une culture individualiste à une culture plus communautaire. Cela pour se donner les moyens du changement de paradigme de croissance, mais aussi pour y cheminer, car l’aspect communautaire est la fin autant que le moyen. Mais dans notre imaginaire collectif actuel, les mots « communautaire » et « altruisme » sonnent respectivement baba-cool et naïf. D’où la tentative de l’émission suivante de redonner du crédit, du crédit scientifique, même, à ces mots. Anticipant de quelques semaines la crise du coronavirus, l’émission se base sur l’un des beaux fruits de la conscience de notre vulnérabilité.

L’entraide ? C’est scien-ti-fi-quement prouvé !

A l’image des crocodiles qui ouvrent leurs mâchoires aux oiseaux pour échanger un déparasitage contre de la nourriture, les relations d’entraide sont immensément répandues dans le vivant. Elles en constituent même le premier principe, devant la compétition. C’est d’autant plus flagrant en situation difficile et hostile. Une invitation à déconstruire les mythes de notre société, tellement orientés vers la compétition ?

Le lien avec les émissions à venir n’est pas évident. On pourrait dire que la prochaine émission s’appuie sur un second fruit savoureux de la fragilité assumée, mais c’est un peu court. Disons que la séquence des 7 émissions passées forme un ensemble qui se referme. Ou bien qui ne se referme pas tout à fait : il manque la quadrature du cercle : tout cela est bien beau, mais le fond du fond, le bout du bout, le substrat de base, c’est le degré de vice et de vertu présents dans l’homme.

Les trois émissions qui suivent vont faire le point sur ce sujet, en étudiant les interactions entre l’homme et la société qui est façonnée par lui et qui le façonne ; et fera un détour nécessaire sur la sphère religieuse.

Homme-société-religion 1/3 : au bout du bout, l'homme

A l’image d’un humble pêcheur qui préfère son épanouissement humain à l’accumulation matérielle, malgré l’incitation aguicheuse du touriste, l’homme du XXIe siècle est invité à choisir, à rebours – aux antipodes, même, dirait le pape – des injonctions sociétales, un chemin de croissance intérieure, qui sera bon pour lui-même, pour la société et pour la planète.

On passe donc d’un centrage sur l’homme à un centrage sur la société.

Homme-société-religion 2/3 : le rôle de la société

A l’image de l’enfumage de la ruche, qui permet à l’apiculteur de maîtriser sa colonie pour mieux l’exploiter, les structures de pouvoir sont marquées par la tentation de promouvoir des chemins qui vont à l'encontre d'un authentique développement humain. C'est paradoxal, car c'est pourtant bien d'un peuple attentif et compétent dont la société a besoin pour prendre un chemin vertueux. Une piste à creuser, dans la conversion de nos structures à l'écologie intégrale.

Puis d’un centrage sur la société à un centrage sur la religion chrétienne.

Homme-société-religion 3/3 : le rôle de l’Eglise

A l'image de l'enfant prodigue, qui s'est perdu sur les chemins du monde, l'institution religieuse, tellement humaine, court le risque permanent de prendre des voies à l'opposé de sa mission : relayer l’invitation évangélique au développement spirituel et humain de chacun. Puisse-t-elle, pour être fidèle à son appel, pour sa crédibilité, et pour être une réelle contributrice de l'écologie intégrale, à chaque instant, rechoisir son camp et retourner vers le Père.

Les trois étapes prennent fin ici. Il nous reste une dernière émission, un peu à part, qui questionne les chemins vers un autre monde. On ressent un lien avec les deux émissions initiales, histoire de boucler la boucle. Car oui, reconnaissons-le humblement, on tourne un peu en rond… en rond ? Non ! C’est une spirale ascendante ! J

Utopie : accompagner humblement le changement

A l'image de Mowgli, qui, essayant de faire fuir une bête féroce, réalise qu'il doit sa survie à l'intervention de son amie Bagheera, notre humanité, face à une crise qui la dépasse, n'est pas seule. Les nécessaires changements, que nous ne savons pas mener nous-mêmes, vont advenir naturellement, malheureusement de manière douloureuse. Libérés de cette responsabilité trop grande pour nous, nous pouvons – et devons – nous lancer pleinement dans l'anticipation et l'accompagnement humble, mais volontaire, des inévitables bouleversements à venir.

Sainte Hildegarde

Cliquez sur l'icône pour accéder au recueil des textes sur Sainte Hildegarde de Bingen

Cliquez sur les boutons pour lire (et télécharger) les émissions.

Diffusées également dans l'émission Fleur de Sel, voici enfin trois chroniques

dont je ne suis pas l'auteur mais auxquelles j'ai participé.

Elles présentent Sainte Hildegarde de Bingen.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur !

FLUTE ! ESPACE MEMOIRE PLEIN ! SI LES AUDIO VOUS INTERESSENT, ENVOYEZ MOI UN MAIL ! 

Qui était Hildegarde ? Son oeuvre, remède aux maux de notre temps ?

Que le pape Benoit XVI ait promu Hildegarde de Bingen docteur de l’Eglise, en dit long sur la pertinence, pour notre temps, du message de cette sainte. Trois émissions ne seront pas de trop pour en donner quelques grandes lignes, tant son discours peut surprendre nos oreilles d’occidentaux du XXIe siècle. Cette semaine, nous allons simplement faire connaissance avec Hildegarde, et commencer à faire le lien entre ses intuitions et les enjeux de notre temps.

Hildegarde et l'écologie intégrale : « Tout est lié »

Dans cette deuxième émission sur Hildegarde de Bingen, c’est plus particulièrement la place de l’homme dans l’univers que nous allons aborder. Nous nous appuierons principalement sur son Livre des oeuvres divines, Ce sujet est tout proche du fameux « Tout est lié » du pape François.

Une prophétie : le désastre écologique, reflets et conséquences des vices de l'homme

Dans la dernière émission sur Hildegarde, c’est le lien entre la crise écologique actuelle et l’état du coeur de l’homme qui est approfondi, en reprenant Le livre des mérites de la vie écrit par la sainte. Pour elle, l’état de la création est le reflet des vices qui nous habitent. D’où son invitation à renforcer nos vertus !

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